Emilie baudin-turiaf Restauratrice gérante restaurant « 1000 et une brindilles »

Passion quand tu me tiens ! Le coeur de mon histoire pour la cuisine a commencé petite. J’ai donc d’abord été gourmande avant de savoir cuisiner ! C’est vraiment là le fil conducteur qui m’a guidé à mon métier d’aujourd’hui ! Avec des parents fins gourmets, aiguiser nos sens, nous sensibiliser aux senteurs et aux saveurs du monde ont été le propre de notre « éducation culinaire ». Où que l’on aille dans quelles que contrés que l’on traverse, il fallait goûter. Et si, par bonheur, l’opportunité se présentait, mes parents requéraient de nous voir participer à la confection des mets. Aussi, loin que je m’en souvienne, j’ai toujours aimé les enfants. Pourtant, j’ai fait des études de gestion car, orientée par un conseiller CIO. J’ai suivi le cursus proposé et débuté ma vie professionnelle au sein de filiales prestigieuses à des postes à responsabilité… Une carrière que beaucoup pourraient qualifier d’époustouflante voire, épanouissante ! Pour moi, cela ne correspondait pas à la vie palpitante que je m’étais imaginée. Savoir prendre les décisions qui s’imposent pour mon épanouissement personnel, a été une ligne de conduite à laquelle je me suis toujours astreinte. Suite à une démission, j’ai entamé des études dans le domaine des sciences de l’éducation et travaillé auprès d’enfants en situation de handicap. L’épanouissement a bien été présent à cette période, mais il n’y avait pas cette passion dévorante que j’avais soif d’expérimenter. Je ne me levais pas le matin avec enthousiasme afin de me rendre sur mon lieu de travail.

Changement d’orientation professionnelle : il me fallait persévérer afin de trouver ma voie. Responsable qualité au sein d’une association, j’étais chaque jour en contact avec des chefs d’entreprises. L’idée de créer mon activité a maturé et s’est nourrit de l’engouement des porteurs de projet. Pourquoi pas moi ? Mon plan d’action devait me ressembler et associer ma passion de la cuisine à mon besoin d’être au contact de l’autre ! Saisir l’opportunité, faire taire mes aprioris en matière d’entreprenariat et croire en mes capacités ont été les trois conditions qui ont motivé ma décision de reprendre le restaurant « 1000 et une brindilles ». Cet établissement me ressemblait. J’aimais m’y restaurer mais aussi me retrouver… Sa propriétaire avait fait le choix de céder le bail et repartir auprès des siens. Aujourd’hui et depuis 2014 : je ne regrette rien ! J’ai tout mis en oeuvre pour que mon rêve se réalise. Je me suis, bien entendu, formée au métier de la cuisine et de la pâtisserie. Aujourd’hui, je vis avec ce sentiment d’avoir enfin accompli ce pour quoi j’étais faite ! Chaque jour, dans ma profession, je me réalise avec passion.

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